Charles Poyard, Paire de gourdes, vers 1870-1880
Si cette paire de gourdes rappelle, notamment par l’usage de la dorure et la finesse des détails, les arts de l’Islam, elle est aussi et surtout influencée par l’art chinois. La forme de ces pièces est même directement issue du répertoire de l’art asiatique, comme en témoignent certaines œuvres de la dynastie Qianlong (Chine, 1736-1795). A la sobriété des formes chinoises, Poyard ajoute la dimension ostentatoire et luxueuse de l’art islamique, notamment l’orfèvrerie. Si ses pièces sont sans doute moins riches en symbolisme, elles restent tout aussi décoratives et élégantes.